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Vis ma Vie d'ours

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27 avril 2007

Showerdays (I hate them)

    De toutes les lois de Murphy qui régissent notre quotidien, il en est une dont tous les plus grands scientifiques n'ont pas réussi à percer le mystère. Ce à quoi je vais bravement m'essayer dans cet article :

    Nom scientifique sous lequel est recensée cette loi : L'attirance du rideau de douche pour le « doucheur » (personne qui prend une douche).

    Explications : Vous avez tous une fois dans votre vie pris une douche (...). N'avez vous pas remarqué que, une fois nu(e) sous la douche, la forte attirance qu'éprouve le rideau de douche pour votre corps mouillé ?  Dans le cas contraire, lors de votre prochaine douche (...), humectez votre corps et approchez vous lentement de votre rideau de douche. Vous constaterez alors cet étrange phénomène d'attraction digne d'une intrigue d'un épisode d'X-Files (et n'allez pas chercher la vérité ailleurs, elle est dans cet article).

    L'explication de ce phénomène aussi étrange que la passion des gens pour la Star'ac et autres émissions intellectuellement destructives réside dans la structure moléculaire du rideau de douche. Les molécules de rideau sont en fait constituées d'une tête hydrophile et d'une queue hydrophobe (c'est fini ces rires, on est plus en 6ème !). Lorsque le rideau est en présence d'un corps mouillé, la partie hydrophobe de la molécule de rideau s'oriente alors dans la direction opposée du corps humide tandis que la partie hydrophile tend à être attirée par la présence d'eau, ce qui se traduit, si l'étendue de votre rideau est assez importante, par l'attirance du rideau vers votre corps. Terrifiante explication n'est-il pas?

    Mais il y a encore pire ! Lorsque vous enduisez votre corps de savon, cette attirance se retrouve renforcée. De nombreux cas d'étouffement par rideau de douche sont répertoriés dans les cas d'accidents domestiques. Comment expliquer ce phénomène d'attraction entre un corps humide et savonné et un rideau de douche ?

    Si l'on détaille la structure de la partie hydrophile de la molécule de rideau, celle ci présente des récepteurs à molécule de savon qui ont une attirance très prononcée pour l'excédent de savon déposé sur votre peau. Les dures lois de la chimie semblent donc s'être liguées afin de transformer le plaisir de l'eau savonneuse glissant le long de votre corps en un combat de tous les jours (si vous vous souciez un tant soit peu de votre hygiène). Mais comment lutter contre cette fatalité ?

    La première solution qui vient à l'esprit est d'utiliser les propriétés moléculaires du rideau de douche afin de parer aux phénomènes physiques d'attirance précédemment décrits en « collant » le rideau de douche à l'aide d'un mélange d'eau et de savon contre le carrelage. Erreur classique de débutant. Les molécules de carrelage sont elles totalement hydrophobes, ce qui explique que les gouttes d'eau glissent irrémédiablement le long de celui si. La capacité adhésive de la mixture devient donc nulle et vous sentez le rideau de douche se rapprocher de votre personne avec en trame sonore la musique angoissante des « Dents de la Mer ».

    La deuxième solution, bien plus efficace, consiste à berner le rideau de douche. Au moment de prendre votre douche, demandez à un/une ami(e) de se mouiller le corps et s'enduire d'une bouteille entière de gel douche, et de se poster à l'extérieur de la douche. Quant à vous, afin de prendre votre douche, le but du « jeu » est d'utiliser moins d'eau et de savon que votre partenaire : votre partenaire présentant des caractéristiques physico-chimique plus intéressantes du point de vue d'une molécule de rideau de douche, ce dernier sera plus attiré par lui que par vous, ce qui vous permettra de prendre votre douche en toute sérénité. L'idéal étant que vous et la personne située à l'extérieur de la douche ayez strictement la même quantité d'eau et de savon, ce qui créera une sorte d'équilibre qui permettra au rideau de douche de tomber pile au bord de votre douche et de remplir sa principale fonction, maîtriser le flux d'eau généré par la douche afin d'éviter toute inondation de votre salle de bain à chaque douche.

    La semaine prochaine, nous nous passionnerons pour une loi de Murphy que tout étudiant a déjà expérimenté : Pourquoi les ordinateurs ont-ils tendance à ne pas vouloir fonctionner la veille de la date de rendu d'un rapport ? Pourquoi la gravité de la panne est-elle proportionnelle au non avancement de ce dit rapport et à son importance ?


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12 février 2007

Des règlements climatiques à la caisse

    La magie du frigo auto réapprovisionné en denrées alimentaires ayant disparu lors de mon départ du domicile familial, la faim me tiraillant au point de l’emporter sur ma feignantise, par un jour pluvieux d’une morose semaine, je me mets mis en quête de nourriture, direction la supérette de secours du centre ville, j’ai nommé, Monoprix. Monoprix, néologisme constitué de « Mono » et de « Prix », qui supposerait un Prix Unique pour tous les articles vendus, ce qui est en effet le cas : certes, chaque article est muni de son étiquette lui attribuant un prix qui lui est propre, mais TOUT est cher. Une fois mes yeux rassasiés par tous les mets délicats que nous proposent les firmes agroalimentaires, je me dirige vers la caisse, passage ô combien douloureux pour ma petite bourse d’étudiant. Alors que je dépose mes articles sur le tapis roulant portant les stigmates d’emballages de produits ménager à l’étanchéité douteuse, je surprends une conversation entre la personne me précédant et la caissière. De quoi peuvent bien parler ces 2 femmes qui ne semblent pas, à priori, se connaître. De la seule chose commune à toutes les personnes situées dans un même lieu, quelque soit leurs origines, leur classe sociale, leurs convictions … à savoir : la météo. Etudiant dans une région au taux de pluviométrie atteignant des records, la discussion s’oriente sur la grisaille et les averses persistante. Les 2 femmes s’accordent à dire que leur belle région (car je ne suis pas originaire de cette région, même si je l’affectionne particulièrement) souffre des conséquences des dérèglements climatiques. C’est alors que la caissière, se saisissant du rendu de monnaie, esquisse une explication à cette sinistrose climatique ambiante : « Ah bah c’est à cause des toutes ces saloperies qu’ils balancent dans l’espace, ah bah oui ».

    Comment tous ces scientifiques n’y ont-ils pas pensé avant ! . Les différentes thèses étayées par les plus brillants chercheurs et biologiste du monde se retrouvent balayées en l’espace d’une phrase par la remarque pragmatique de cette caissière de supérette. Des millions d’euros engloutis dans des études prévisionnelles nous annonçant l’apocalypse, alors qu’une simple caissière de supérette détient la solution pour sauver notre terre de l’inéluctable fin vers laquelle nous conduit le dérèglement climatique.

    La cliente adhère cette thèse par un simple hochement de tête, sans doute submergée par la révélation émanant de la bouche de cette caissière de supérette, prend la monnaie soigneusement déposée par cette dernière sur la partie métallique prévue à cet effet, et les deux femmes se saluent. Vient à mon tour de « passer à la caisse ». Je salue cette caissière d’un jovial « Bonjour », je range mes courses dans mes sacs réutilisables et me dirige vers la sortie, sourire aux lèvres, heureux d’avoir rencontré la femme qui peut être un jour sauvera la planète, mais tout de même allégé d’une trentaine d’euros.

11 février 2007

The Worst of Skyblog

Aujourd’hui ressemble sûrement à ce que doit être une journée en enfer :

     Vous vous faites lyncher au téléphone par votre copine pour avoir oublié ce fameux rendez vous qu’elle tenait tant à partager car elle ne vous reverra pas d’ici … 2 jours, votre binôme de TP vous menace de mort après que vous ayez fait échouer l’expérience de ce matin en introduisant 2 fois la quantité initiale de CH3COOH mentionnée dans le protocole et, lors d’un retrait à un distributeur, afin de vous nourrir d’un kébab, seul met qui semble pouvoir vous consoler d’une journée aussi morose, le ticket que vous avez demandé vous informe que vous êtes a découvert.

     Vous rentrez chez vous et espérez trouver une âme charitable sur msn à qui vous pourrez raconter votre journée de m***** et qui vous réconfortera, mais non vos amis ne sont pas là ce soir, vous êtes seul devant votre écran d’ordinateur avec votre boite jaune contenant le précieux repas et votre cannette de boisson pétillante à l’orange. Vous pensez qu’en consultant vos mail vous y trouverez un petit coin de ciel bleu, mais le sort s’acharne sur vous, et vous êtes assaillis par des binômes réclament la partie du rapport que vous n’avez même pas commencé.

     Vous pensez alors que vous n’êtes qu’un moins que pas grand chose, ou pire, un moins que rien.

Ma solution :

     Asseyez-vous devant votre pc, ouvrez votre boite à kébab. Vous sentez les parfums d’orient qui commencent à pénétrer dans vos narines, vous êtes apaisé. Ouvrez votre cannette de boisson gazeuse aromatisée à l’orange et savourez ce divin repas que vous n’avez même pas eu a préparer (et de toute façon, toute tentative de cuisine ce soir ce serait soldé par un échec … cuisant) en consultant, en exclusivité rien que pour vous, les pires skyblogs répertoriés par les sites suivant :

Le Pire de Skyblog

Skybeurk Awards : Les Pires SkyBlogs du Net

     Vous vous rendrez compte que même si vous êtes un « empoté pas foutu de se rappeler de l’heure d’un rendez vous » doublé d’un « empoté pas foutu de lire un protocole correctement », triplé d’un « empoté qui ne sais pas gérer l’argent », vous n’avez tout de même pas atteint les points ZERO que constituent les auteurs des différents skyblogs compilés.

     Vous vous divertirez devant ces espaces personnels qui vous amènent à penser que, finalement, la liberté de s’exprimer (car penser, je doute qu’ils en soient capables) n’est peut être pas la meilleur des choses (ironique , bien évidemment).

     Vous serez étonné par ces Freaks des temps modernes, mais n’ayez pas peur, ils sont enfermés derrière les solides barreaux que sont les écrans d’ordinateurs. Comme vous ne pouvez les nourrir en passant votre main remplie de cacahouètes à travers la cage, n’hésitez pas à « lâcher vos commentaires » sur leur skyblogs afin de leur faire ressentir qu’ils sont quelqu’un d’important. N’hésitez pas à leur dire que leur bêtise à embellit votre soirée d’une bien belle manière, leur (absence de) facultés intellectuelles ne leur permettra pas de deviner l’ironie sous-jacente de votre phrase.

         Il est bien entendu interdit de se moquer des ces pauvres gens, cela va de soi.

11 février 2007

Guide de la drague en milieu étudiant

 

Mise en situation :

N’étant pas d’un naturel séducteur, et mes lieux de rencontre avec la gente féminine étant assez réduits (je ne supporte pas les boites de nuits, les bars bruyants et leur carte horriblement chère, et il est peu aisé d’entretenir une conversation dans un concert) mon espace de « jeu » se limite à mon lieu d’étude ainsi que les fêtes organisées chez des amis (parce que chez moi, j’ai assez donné). Ces lieux présentent certes une population féminine (ou pas) abondante (ou pas) mais peu renouvelée.

De plus le caractère éphémère de la discussion ne permet généralement pas d’initier des liens nécessaire à l’établissement d’une relation amoureuse. Je vous tenter de vous donner les clés pour réussir dans cet exercice périlleux qu'est la drague en milieu étudiant.

 

« Guide de la drague en milieu étudiant »

 

    Engager la conversation :

Faisant partie de la communauté « études supérieures », vous n’aurez pas de difficultés à engager la conversation. Généralement le sujet tourne autour du parcours scolaire, sujet qui, vous en convenez, est des plus stériles. Vous avez tout intérêt à changer le cours de la conversation si votre partenaire semble être sur le point de vous dérouler son CV. Deux cas possibles

Vous avez à faire à :

    - Une fille coincée :

Et là … c’est le drame … Vous auriez pourtant du le voir : derrière ce petit air suffisant, ces lunettes, et dans ces habits étriqués, se cache une coincée. Au mieux vous vous ferez une bonne amie (mais « faire » pas dans le sens initial que vous vous étiez fixé avant la soirée) au pire, votre salut peut venir de quelqu’un qui vous demande, ou d’une bonne bouteille de vodka (*l’auteur du billet vous recommande Eristoff, cuvée 2007, un grand cru*). You loose.

    - Une fille « open-minded » :

La présence d’alcool plus ou moins explicite de votre lieu de rencontre et votre statut d’ « étudiant supérieur » (à quoi, personne ne le sait vraiment …) vous amène généralement à parler des plus grosses conneries que vous et vos potes ayez fait sous l’emprise de ce divin poison. Vous affectionnez raconter comment votre pote bourré s’est endormi sur ses clés devant sa porte, cette histoire provoque l’hilarité, et l’ami en question ne vous en déteste que plus. Ne monopolisez pas la parole (vous pouvez ne pas raconter comment un autre ami s’est ouvert la main en décapsulant une bière) et laissez la parler de ses ami(e)s afin de pénétrer (ahem) dans son intimité.

Avec un peu de chances, elle vous donnera des informations sur ses goûts, ce qui vous permettra de réaliser de superbes enchaînements afin de prolonger la conversation et de lui montrer que vous portez de l’intérêt à ce qu’elle dit (même si vous trouvez que son débit d’inepties mériterait une page dans le Livre des Records).

Ce soir, vous êtes consensuel : vous décidez de supporter l’insipide musique qu’elle écoute, voire même vous vous intéressez à la magnifique affaire qu’elle a faite en achetant ce petit haut vert en solde qui lui va si bien (mais que vous aimeriez qu’elle quitte à un moment ou un autre).

La conversation va bon train, n’hésitez pas à lui offrir à boire (c’est vos potes qui ont payé les bouteilles). Si cette conversation suit le schéma habituel des conversations de filles (à savoir elle parle d’elle et vous vous êtes d’accord) vous aboutirez à une phrase contenant l’élément clé suivant

    « bla bla bla ... mon ex bla bla bla » : Attention !!! en cas de rencontre fortuite avec cette personne, votre santé bucco-dentaire risque d'en prendre un sacré coup dans les dents. Cependant, information cruciale : elle est libre ! Vous pouvez donc prendre un ticket près du guichet et essayer, tel Mr Bean dans un de ses célèbres épisodes, de voler un ticket présentant un numéro inférieur aux votre à une personne présente dans la salle d’attente.

    « bla bla bla ... mon copain bla bla bla » : Deux cas possible

    - Vous êtes prié de calmer vos (h)ardeurs

Le filet de bave qui s’écoule de votre bouche et la légère excroissance dans votre pantalon vous ont trahi. Chose aussi violente qu’un « Finish Him » sous Mortal Combat, le bijou qu’il lui a offert qu’elle vous exhibe. Si elle mentionne le prix que cette pacotille à coûté à sa moitié, soyez heureux, vous venez d’échapper à une prédatrice sans merci, une poufiasse. Retour à la case Vodka (*l’auteur du billet vous recommande également Zubrowska, cuvée 2007*). You loose.

    - Elle veut que vous sachiez que son actuel est un gros naze.

Ne surtout pas lui demander pourquoi elle reste avec lui, puisque la réponse se solde par un « bah parce que je l’aime » naïf, ce dont vous vous contrefoutez. Mais comme vous êtes un homme, et que contrairement aux femme, vous aimez la logique, vous ne pourrez vous empêcher de lui poser cette question sommaire. Si sa réponse est un « bah je sais pas », faufilez vous dans cette brèche.

Ne l’interrompez pas, elle ne va pas tarder à vous décrire les choses qu’elle déteste chez son copain. Vous n’avez plus qu’a faire preuve d’adaptation : s’il fait le con quand il est bourré, ne buvez pas ce soir et restez sérieux …

        Poursuite de la conversation

La conversation va bon train, vous arrivez à lui décrocher quelques sourires, vos pitreries semblent l’intéresser et vous en apprenez énormément sur ce pauvre petit chien qu’elle avait quand elle était petite et qui est mort percuté par une voiture. Vous entendez, non pas les trompettes de la gloire, mais les gazouillis des oiseaux des lendemain amoureux.

Cependant, ne négligez pas votre environnement. Rappelez vous que vous êtes en milieu étudiant, et qu’a tout moment, un pote éméché peut venir interrompre votre discussion et anéantir tous les efforts consentis pour passer pour un type bien auprès de la donzelle. D’après la loi de Murphy, ce genre d’interruption arrive … 99% du temps.

Généralement votre pote (qui bizarrement devient sur l’instant le pire enculé que vous connaissiez) vous demandera un renseignement du genre « Ou qu’elle est la bouteille de whisky » ou « C’est où les chiottes ». Attention ! ne pas avoir le réflexe du « DTC », n’oubliez pas, vous êtes quelqu’un de bien. Répondez à votre ami d’une manière assez sèche afin qu’il comprenne que sa présence vous importune, puis regardez la demoiselle en lui adressant un regard signifiant « putain qu’est ce qu’il est méga lourd, mais tu comprends c’est quand même un pote » (oui parfois un regard vaut mieux qu’un long discours (vulgaire qui plus est) ). Ou pire, vos prétendus amis, vous voyant entrain de discuter avec une personne de sexe féminin (ce qui n’a jamais du leur arriver) peuvent prendre l’initiative fort déplaisante de tenter de vous déstabiliser par un chant étudiant tel qu’un « Paye ton cul ». Là encore, rappelez vous que vous êtes un type bien, un type bien ne peut pas décemment se balader les fesses à l’air. Utilisez une fois de plus le regard méchant envers les initiateurs de ce chant guerrier et le regard « putain qu’est ce qu’il est méga lourd … » à la demoiselle.

La conversation déroule, déroule, vous ne voyez pas le temps passer (ne regardez surtout pas votre montre, la fille interpréterait cela comme un ennui que son discours vous occasionne). Vient le moment fatidique : elle se sent fatiguée ( évidemment il est … 23h … d’où l’expression « aller se coucher avec les poules » désignant une personne couche tôt).

Dites vous que la suite vaut bien que vous écourtiez votre soirée. Deux raison peuvent la pousser a vouloir rentrer si tôt : elle à du travail demain (cf paragraphe « coincée »), ou elle est réellement épuisée. En tant que gentleman, proposez de la raccompagner, on ne sait jamais quel individu bizarre pourrait lui faire du mal sur le chemin du retour (même si ce soir, son plus grand prédateur n’est autre que vous). Si elle vous dit que ce n’est pas la peine, insistez. Oui elle habite a perpet’, oui il fait –2 degrés dehors et il vous semble avoir vu des manchots traverser le passage clouté, mais vous n’en apprécierez que plus la chaleur d’un corps collé contre vous.

Au cours de la balade, maintenez la conversation. Si vous sentez que votre attirance (ou du moins votre désir) est réciproque, tentez une manœuvre périlleuse : vous saisir de la main de la demoiselle. Vous serez fixé : si la demoiselle se laisse faire, c’est un signe positif comme quoi « y’a moyen » comme disent les djeunz. Si elle la rejette : You Loose.

Rappelez vous que vous ne pouvez tenir en aucun cas l’auteur de ce billet pour responsable de votre échec. *Si vous êtes pas doué, c’est pas sa faute !* . Vous pouvez abandonner la demoiselle sur le trottoir te retourner à la fête vous mettre la mine que vous vous étiez juré de prendre avant de rencontrer cette sublime créature (même si l’adjectif qui la désigne maintenant commence toujours par un « s » mais n’est pas aussi respectueux à son égard). Bien évidemment, vous la raccompagnerez jusqu’au bout, vous êtes quelqu’un de bien au fond.

Point de chute :

En cas de réussite, deux choix s’offrent à vous : ou vous la raccompagnez chez elle, ou vous l’invitez chez vous. Tout dépend de l’état de votre appartement : s’il ressemble à un musée hébergeant une collection de fringues sales et de boites de kébab, ne lui proposez pas de l’accueillir chez vous, encore plus si vous n’avez rien à lui offrir afin qu’elle reste un instant dans votre sinistre appartement.

Cependant, si vous la raccompagnez chez elle, cela risque de se solder par un au revoir sur le paillasson et à un « à bientôt » qu’elle vous enverra le dos tourné, déjà rentrée dans son habitation.

C’est pourquoi il est bon que votre appartement soit toujours rangé (*l’auteur du billet rigole en écrivant cette phrase*), ou du moins de jouer les cache misère à l’approche d’une fête (*technique de l’auteur du billet : la partie la plus haute du placard est un cache misère de choix*) et que vous ayez toujours une réserve de trucs genre thé, café, petits biscuits et accessoirement préservatifs (protégez vous, toussa toussa)

Résumons nous : il existe donc 2 possibilités

    - Chez elle :

Comme je l’ai évoqué plus haut, si votre rencontre se termine sur un au revoir chaleureux et amical, certes chaleureux, mais amical, vous n’avez plus qu’à rejoindre la fête que vous avez quitté, et essuyer les brimades de vos amis vous voyant revenir bredouille. La encore, conseil éthylique : Whisky coca, N’importe, Cuvée 2007, dégueulasse mais alcool des dépressifs dans les films et romans.

Si elle vous invite à pénétrer … dans son appartement, c’est un bon point. Elle vous fait confiance. Si elle vous invite à boire quelque chose, c’est un bon point. Refusez l’alcool (ce serait bête de craquer arrivé a ce stade) et privilégiez les boissons chaudes apaisantes (thé, mais pas de tisane, il ne faut pas que la demoiselle s’endorme, enfin, pas encore …). Evidemment, préférez prendre ce breuvage allongé sur le canapé/lit plutôt que debout.

    -Chez vous :

Même principe, invitez la à se mettre à l’aise, ne lui proposez pas d’alcool mais une boisson chaude pour vous remettre de votre traversée du désert glacé qui vous sert de terre d’accueil étudiante.

Que les choses sérieuses commencent :

Profitez de ce moment de détente pour tenter de nouvelles manœuvres militaires telles que l’enlacer, toussa toussa, *bordel l’auteur du billet va quand même pas tout vous expliquer !*. Une fois arrivé à ce stade, vous avez atteint la phase la plus incertaine : vous n’êtes plus maître de la situation (les femmes prennent le pouvoir, ça y est, nous courrons à notre propre perte). Restez calme, priez pour ne pas avoir un désagrément de type corporel (envie de faire pipi/caca soudaine ou pire encore, le coup de la panne, mais pas celle d’essence) et tout devrait bien se passer. Si vous échouez à ce point, c’est à dire que la fille vous fait comprendre qu’il va falloir que vous partiez car elle est fatiguée et que donc ce ne sera pas ce soir que vous conclurez, dites vous que ce n’est que partie remise. Vous pouvez retourner à la fête que vous avez lâchement abandonné et rejoindre vos amis, le sourire au lèvre, en leur annonçant fièrement que vous êtes « casé ».

Si ce soir est LE Grand Soir, pensez à remercier l’auteur du billet (*L'auteur du billet accepte les paiement par chèques et par Paypal*)

En espérant que vous aurez eu autant de plaisir à lire ce billet que j’en ai eu à l’écrire

L’auteur du billet.

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